Jeunes : cible numéro des banques virtuelles

Il a été observé que l’écrasante majorité de ceux qui se tournent vers les banques en ligne est aujourd’hui constituée de jeunes de moins de 28 ans, une tranche de la population qui représente plus de 30% de nos compatriotes.

Les banques virtuelles, mais aussi les agences traditionnelles, scrutent donc à la loupe ces jeunes actifs dont ils ont bien compris qu’ils représentaient l’avenir de leurs entreprises. Plus que les scruter, les établissements bancaires rivalisent aujourd’hui d’ingéniosité, d’innovations et de tarifs ultra compétitifs pour attirer à eux cette cible clairement identifiée grâce à laquelle ils vont donc pouvoir miser sur l’avenir.

Si cette clientèle ne s’avère pas être spécialement rentable pour les banques dans les premiers temps, elle le devient très vite à mesure que les jeunes vieillissent, deviennent actifs, de mieux en mieux rémunérés et donc détenteurs d’un pouvoir d’achat plus conséquent. C’est bien sûr là que les banques réaliseront leurs marges les plus intéressantes.

Forte de ce constat, la Caisse d’Epargne se serait fixé comme objectif de faire venir à elle 300 000 nouveaux usagers -donc les jeunes ciblés- d’ici la fin de l’année prochaine. C’est en tous les cas ce que prétendent « Les Echos ».

Cela dit, notons tout de même que dans 75% des cas, les jeunes vont ouvrir un compte dans la banque qui est celle de leurs parents. C’est donc précisément pour tenter de mettre un terme à ce qu’on pourrait appeler ce « déterminisme naturel » que les agences classiques usent de plus en plus de ruses commerciales pour faire venir à elles cette clientèle très ciblée que nous évoquions plus haut en lui proposant, entre autres, la gratuité de la carte bancaire/de retrait mais aussi des prêts à des taux on ne peut plus intéressants pour les étudiants.

Cela dit, faire signer un jeune dans sa banque ne suffit pas. C’est une première étape mais il faut aussi et surtout savoir le garder, lui passer l’envie d’aller voir ailleurs, à la concurrence, si l’herbe est plus verte.

D’autant plus que l’essor des banques en ligne, qui connaissent un succès grandissant également auprès des jeunes, bouleverse considérablement les habitudes. Des usagers, certes, mais aussi des banques traditionnelles qui doivent rivaliser de trouvailles pour tenter, malgré tout, d’attirer à elles une nouvelle clientèle.

Les jeunes, surtout ceux de moins de 25 ans, sont en effet ceux qui maîtrisent le mieux les outils de communication moderne, dont le Web en premier lieu, bien sûr. Voila pourquoi les banques virtuelles sont parfaitement positionnées pour les séduire, et ce, sans forcément avoir besoin de mettre en place d’énormes campagnes de publicité. Le jeune aura en effet très naturellement tendance à se tourner vers les agences en ligne, ces dernières offrant tous les canaux de communication avec lesquels il se sent naturellement très à l’aise.

Les banques, qu’elles soient traditionnelles ou virtuelles, se doivent d’être très présentes, très à l’écoute de leurs usagers. C’est une tendance qui non seulement ne se dément pas mais en plus s’accentue.

Cette présence pouvant être assurée par écrans interposés, les jeunes n’hésitent plus à se tourner vers les banques en ligne puisqu’ils passent énormément de leur temps derrière leurs claviers.

Cela dit, les banques en ligne ne sont pas encore toutes bien cohérentes dans leurs offres car si elles proposent leurs services à une tranche de sujets indépendants d’un point de vue financier, ceux-ci ne sont en revanche pas encore tous très à l’aise avec l’informatique et le monde du Net.

Et puis il faut également noter que certains de ces établissements bancaires nouvelle génération ferment leurs portes aux lycéens, aux étudiants et aux jeunes actifs en leur imposant des minimums de revenus plutôt élevés pour ouvrir des comptes courants. On pense ici et entres autres à Fortuneo et Boursorama.

Si les jeunes, comme on l’a vu, représentent donc clairement le cœur de cible privilégié  des banques virtuelles, ces dernières doivent néanmoins veiller à bien adapter leurs offres à cette clientèle-là si elles tiennent à poursuivre leur progression. Car si tel ne devait pas être le cas, alors gageons que les agences classiques sauraient en tirer profit comme il se doit en proposant, comme certaines le font depuis longtemps déjà, un certain nombre de services par Internet à leur jeune clientèle.

En conclusion, si les banques en ligne, de par leur nature même, semblent aujourd’hui avantagées par rapport aux établissements bancaires traditionnels, attention à ce qu’elles ne s’endorment pas sur leurs lauriers sous peine de se faire rattraper et dans certains cas dépasser par ces derniers. Les jeunes constituant une clientèle ô combien versatile et exigeante, il va donc falloir veiller sur eux comme le lait sur le feu.

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